Quelle somme Touche-t-on d’une assurance vie ?
Très plébiscitée par les Français, l’assurance vie représente un excellent placement pour réaliser des projets, bénéficier d’une bonne retraite ou assurer l’avenir de ses proches. Comme tout investissement, le placement dans une assurance vie nécessite un minimum de documentation pour connaitre les conditions, les avantages, mais surtout ce que vous pourrez toucher à la fin de l’échéance.
Sommaire
Qu’est-ce que l’assurance vie ?
L’assurance vie est une forme de placement qui met en relation l’assureur, le souscripteur, mais aussi le bénéficiaire. Il s’agit d’un investissement financier qui permet à l’assuré d’épargner de l’argent (par le biais des primes) dans le but de le donner aux bénéficiaires lors de la survenance d’un événement comme le décès ou la survie.
Lorsque le souscripteur est en vie à la fin de son contrat d’assurance, il a la possibilité de bénéficier de son capital ainsi que des intérêts. Le cas échéant, le contrat est dénoué et le capital ainsi que les intérêts sont versés aux bénéficiaires désignés (enfants, femme, frères, sœurs, etc.).
Une fois le contrat soumis avec un versement initial, l’assuré peut effectuer des versements réguliers ou non sans limites de montant. Ce dernier dispose également du droit de clôturer son contrat, mais aussi de retirer ses fonds à tout moment.
Assurance vie combien vais je toucher ?
En plus du montant épargné, de votre capital et des intérêts, la fiscalité est un élément à prendre en compte pour déterminer ce que vous toucherez. Par ailleurs, selon que vous êtes le souscripteur ou le bénéficiaire, les conditions fiscales peuvent varier.
Pour le souscripteur
Depuis le 27 septembre 2017, les versements que vous effectuez dans le cadre de votre assurance vie sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU). Ce prélèvement est appliqué lors du retrait partiel ou total de vos fonds.
· Pour les contrats de plus de 8 ans avec un montant inférieur à 150 000 €, le PFU est de 7,5 %.
· Pour un contrat inférieur à 8 ans, pour un montant de moins de 150 000 €, le PFU est de 12,8 %.
· Les prélèvements sociaux de 17,2 % sont ajoutés à la PFU.
· Pour les contrats supérieurs à 150 000 €, le PFU de 30 % s’applique sur les revenus provenant de la partie supérieure au seuil.
À noter que les intérêts de ces versements sont aussi soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou, sur option, au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL).
Pour les bénéficiaires
Suite au décès de l’assuré, les bénéficiaires sont également soumis à des fiscalités selon leur statut et l’âge du souscripteur.
· Si le bénéficiaire est votre conjoint, il ne sera soumis à aucun droit lié à la succession.
· Si le bénéficiaire est autre et que les sommes ont été versées avant 70 ans, les revenus sont transmis sans imposition, dans la limite de 152 500 € par bénéficiaire (hors-taxe des plus-values).
· Dans le cas où le souscripteur a effectué des versements après les 70 ans, un abattement unique de 30 500 € s’applique sur les revenus avant la transmission. Cet abattement s’applique uniquement aux capitaux.
Par ailleurs, lorsque le montant transmis est assez élevé, la succession pourrait être remise en cause par la justice. On parle dans ce cas de « primes manifestement exagérées ».